1- Une pêche professionnelle majoritairement artisanale
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On distingue en Méditerranée deux types de métiers : les petits métiers (90 % de la flotte de pêche régionale) et les métiers du large (chalutiers, lamparos et thoniers).
Sept espèces espèces de poissons représentent près de 2/3 des volumes de pêche par les professionnels français sur le littoral : la sardine, l’anchois et le merlu principalement, le rouget de vase, le thon rouge, l’espadon et l’anguille secondairement.
La pêche professionnelle présente en région PACA un caractère majoritairement artisanal. Les sorties en mer font moins de 24 heures (pas de marées), pour environ 200 jours de mer par an. Cette pêche est basée sur une polyvalence des activités (filets, casiers, palangres, sennes, …) regroupée sous le vocable de « petits métiers ». Les zones de pêche sont prioritairement situées dans la bande des 3 milles nautiques.
En 2010, les débarquements des produits de la pêche sur le littoral de la région PACA s’élevaient à environ 2 700 tonnes, pour 7 millions d’euros de chiffre d’affaire.
L’évolution de la filière ces dernières années se traduit par une forte diminution de l’activité :
- des navires (division par 2 du nombre de chalutiers en 20 ans, perte globale de 45% de la flotte en 20 ans) ;
- des mareyeurs (vendeurs de poissons de mer) : 3 en 2011 contre 22 en 1976 sur le site stratégique de Saumaty,
- des structures de commercialisation à terre : plus de criée en région depuis 2010.
Les autorités reconnaissant que seuls les pêcheurs étaient à même de gérer le métier et la ressource, des prud’homies de pêche ont été mises en place il y a 10 siècles à Marseille. Cette institution existe encore aujourd’hui. Des prud’hommes sont élus dans chaque prud’homies par l’ensemble des pêcheurs professionnels du territoire concerné. Parallèlement, il existe un Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CRPMEM) à Marseille et deux comités Départementaux dans le Var et les Alpes-Maritimes.
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