1- Les enjeux en termes de santé, d’économie touristique et de cohésion sociale : l’exemple des activités nautiques


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En matière de loisirs, on constate une aspiration durable au ressourcement dans la nature, à la santé et au bien-être. Elle se manifeste par un fort engouement pour de nouvelles pratiques telles que la « Randosanté », la marche nordique, la raquette à neige, le « longe-côte » ou le « stand up paddle board ».

Les sports de loisirs et de nature, les activités récréatives et de bien-être occupent une part très significative et en constante progression dans le secteur touristique qui représente près de 50% de l’économie des départements alpins et davantage encore dans les Hautes-Alpes (source : « panorama de l’économie touristique en PACA »).

Ces activités constituent donc un puissant moteur de l’attractivité touristique de la région et d’aménagement du territoire, un levier d’emploi et de rajeunissement de la population. Elles font également partie de la vie des résidents permanents, y compris pour les personnes aux revenus modestes, et contribuent ainsi au maintien de la cohésion sociale.

PACA est la première région de France, et l’une des plus importantes du bassin méditerranéen, en ce qui concerne les activités nautiques qu’elles soient sportives ou de loisirs. Sur près de 900 km de côtes, ce sont plus de 450 écoles, clubs de voile, de plongée ou d’autres sports nautiques qui contribuent à la formation sportive des jeunes, à la découverte du milieu marin, à l’animation des plans d’eau et à la valorisation du patrimoine culturel maritime.

Berceau historique de la plongée sous-marine dans le monde, la région est reconnue pour la qualité de ses structures et la richesse de ses sites.

On compte environ 99 000 licenciés en sports nautiques (plaisance mise à part) en région PACA soit 12 % du total des licenciés en France. PACA est également la première région de France en terme de capacité d’accueil des plaisanciers, avec ses 135 ports de plaisance et 60 000 anneaux environ. Historiquement, la plaisance en région présente une certaine forme de mixité sociale conjuguant une plaisance populaire et familiale avec la pratique du yachting de classe mondiale.

Les ports de plaisance sont des centres de vie importants qui concentrent de nombreux commerces et peuvent receler de grandes richesses patrimoniales. Ces caractéristiques sont autant d’atouts indéniables pour l’animation de la ville, son rayonnement et son attrait touristique.

La démarche « Ports Propres » est un exemple d’outil incitatif pour limiter à la source l’impact environnemental de la plaisance. Initiée par le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, il s’agit d’une démarche volontaire de la part des gestionnaires de ports de plaisance, de plus en plus nombreux à prendre conscience de la nécessité de participer à la gestion environnementale.

Une certification AFAQ-AFNOR « gestion environnementale portuaire », accord européen CWA 16387, a été mise en place en 2008. 75 % des ports de plaisance de PACA sont engagés dans cette démarche. La croisière occupe un pan majeur du secteur touristique et participe au développement de l’économie locale. Les ports régionaux ont tous vu leur trafic de passagers croisière augmenter. Aujourd’hui, les ports de Marseille, Toulon et Nice totalisent près de 1,5 millions de passagers. L’impact de cette activité n’est pas à négliger sur les habitats marins, notamment lorsque les bateaux sont au mouillage dans certains secteurs du littoral.

Une nouvelle activité touristique est proposée par les pêcheurs, le pescatourisme, qui consiste à découvrir la pêche artisanale. Son objectif est de fournir un complément de revenu aux pêcheurs et de valoriser cette profession ancestrale en faisant mieux connaître les techniques utilisées, le milieu marin, la culture et les traditions de la pêche. Le département du Var a été, durant trois années, le territoire d’expérimentation française du pescatourisme.

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