Inspections au titre de la protection de l’environnement

Dans le cadre du Plan Pluriannuel de contrôle des ICPE, les carrières sont classées suivant leur taille et les nuisances qu’elles génèrent. Les carrières dites « prioritaires » sont inspectées tous les ans, les carrières dites « à enjeux » tous les trois ans et les autres carrières tous les sept ans.
Sur les 173 carrières de la région, une trentaine d’entre elles sont considérées comme prioritaires et une quarantaine à enjeux. Environ 80 inspections sont réalisées chaque année.
Les impacts environnementaux des carrières concernent essentiellement les points suivants :

  • rejets aqueux : les rejets d’eau de procédé des installations de traitement des matériaux à l’extérieur du site sont interdits, par contre, les eaux d’exhaure, les eaux pluviales et les eaux de nettoyage peuvent être amenées à être rejetées dans le milieu,
  • émissions de poussières : la circulation des véhicules sur les pistes, l’érosion éolienne des stockages et la manipulation des tas de stockage sont les sources principales d’émissions de poussières diffuses,
  • vibrations : les tirs de mines engendrent des vibrations qui peuvent être à l’origine de plaintes du voisinage du fait du ressenti qu’elles procurent,
  • bruit : des mesures d’émergence sont réalisées au niveau des habitations les plus proches et le respect des seuils autorisés limite les nuisances,
  • trafic : la traversée de zones habitées est source de bruit et la circulation des camions peut générer de la poussière si les matériaux fins ne sont pas bâchés,
  • impact visuel : les exploitations en dents creuses sont privilégiées, la mise en place de merlons paysagers est parfois envisagée pour réduire l’impact sur le paysage et la remise en état coordonnée permet également de limiter les nuisances.

Le risque accidentel sur l’environnement extérieur peut provenir d’un incendie ou d’une projection lors d’un tir de mine.

Partager la page

S'abonner