Modernisation des RN85 et RD1075 entre Grenoble et Sisteron
La RN85 et la RD1075 (ex-RN75) assurent la liaison entre les métropoles d’Aix-Marseille et de Grenoble d’une part et le sud des Alpes d’autre part, tout en désenclavant les Hautes-Alpes et le sud de l’Isère.
La décision ministérielle du 5 mai 2015 demande aux Préfets des Régions PACA et Rhône-Alpes de réaliser les études d’opportunités d’itinéraire de la modernisation de la RN85 afin d’en fiabiliser les temps de parcours, en incluant dans les travaux d’amélioration l’ancienne RN75.". Elle précise que les études s’attacheront à traiter en priorité les enjeux de sécurité routière, de fluidité et de réduction des nuisances pour les usagers et les riverains.
Une feuille de route fixant 3 objectifs a été établie.
Objectif 1 : conforter la robustesse et l’efficacité (à long terme et en période hivernale et estivale) au bénéfice du développement économique et touristique en réduisant en particulier le risque géotechnique, voire la vulnérabilité aux risques industriels sur la RN 85 en améliorant l’accessibilité du territoire sur la RD 1075 et les conditions d’exploitation et la complémentarité des deux axes.
Objectif 2 : améliorer la sécurité, le cadre de vie et la qualité du niveau de service, au bénéfice de la population, des usagers et des touristes en réduisant en particulier le risque d’accidents de manière plus soutenue que l’évolution nationale, en favorisant le report modal des transports collectifs ou du co-voiturage, notamment sur la RN85, en améliorant la qualité de service des itinéraires au travers de l’aménagement d’aires et enfin en réduisant les nuisances sonores et la contribution à la pollution atmosphérique.
Objectif 3 : renforcer pour la RN85 l’insertion environnementale et paysagère dans un souci d’attractivité touristique des territoires traversés et de respect de l’environnement, au travers :
de la déclinaison d’une politique paysagère cohérente à l’échelle des 2 axes,
de la lutte contre la pollution (chronique ou accidentelle) des masses d’eau,
de la protection du milieu naturel et du patrimoine des territoires traversés et la restauration des continuités écologiques, en adéquation avec les schémas régionaux de cohérence écologique.
Le travail réalisé a permis d’identifier des opérations susceptibles de composer un scénario d’aménagement des deux axes et de prioriser les aménagements dans un cadre financièrement soutenable pour l’État et les collectivités concernées.