Les mouvements de terrain d’importance

Les risques liés à la présence des cavités

Le fait d’avoir extrait des matériaux en sous-sol sans stabiliser les zones excavées fragilise le sol. Ceci peut se traduire par de légers affaissements de chaussée comme à Martigues, des fissurations des habitations comme à Roquevaire (13) ou même des effondrements de terrains comme à Gargas (84). Ce risque est généralement très localisé autour des cavités existantes.

De même, les anciennes liaisons entre le fond de l’exploitation et la surface (galeries, puits, cheminées d’aérage) constituent des points de pénétration dans des zones dangereuses ; elles doivent donc être connues et soit comblées, soit clairement signalées et grillagées (lorsqu’elles ont une utilité pour le suivi de la tenue des terrains ou de l’hydrologie) pour éviter la présence de personnes sur les anciens sites de travaux souterrains.

Effondrement du toit d'une galerie
Effondrement du toit d'une galerie

Les risques liés à la présence de l’eau

Un autre facteur influence la tenue des terrains en surface, c’est l’hydrogéologie ou plus simplement la circulation des eaux souterraines. Pendant l’exploitation d’une mine ou d’une carrière en souterrain, les eaux sont évacuées des zones de travail, généralement par des systèmes de pompage. A l’arrêt de l’extraction, ces pompages ne sont plus effectués : l’eau reprend alors ses droits et utilise les galeries créées par l’exploitation. Il arrive souvent que les zones anciennement exploitées soient noyées.

Ces circulations d’eau souterraine peuvent alors altérer la résistance des piliers qui soutiennent les terrains supérieurs et les fragiliser.

Des zones d’effondrement ou d’affaissement en surface risquent, alors, d’apparaître. Les désordres peuvent intervenir longtemps après la fin d’activité et lorsque la circulation de l’eau s’y prête avoir des effets loin de la cavité initiale (comme par exemple au Thoronet).

Les risques liés à la présence de stériles d’exploitation

Les anciens terrils ou stocks de stériles sont également peu stables, et, pour le charbon présentent, en plus, des risques d’auto échauffement. Ils doivent être identifiés et faire l’objet de mesures spécifiques.

Fissuration de mur de palissade
Fissuration de mur de palissade

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