Introduction

Points clés

Télécharger le chapitre "qualité de l’air" de la version papier du diagnostic (juillet 2015) :

La qualité de l’air dégradée en Provence-Alpes-Côte d’Azur s’explique par :
  • une pollution urbaine essentiellement due aux transports sur les 4 principales agglomérations (Aix-Marseille, Toulon, Nice et Avignon),
  • une pollution industrielle autour de la zone de l’Étang de Berre,
  • une pollution photochimique à l’ozone parmi les plus importantes au niveau européen, compte tenu des conditions climatiques.

La qualité de l’air constitue un enjeu sanitaire majeur. Il est en effet démontré que la pollution atmosphérique a un impact sur la mortalité et la morbidité avec le développement de maladies cardiovasculaires, de cancers pulmonaires et l’exacerbation de l’asthme chez l’enfant.

De plus, la France s’expose à d’importantes pénalités financières du fait de sa condamnation par la Cour de justice de l’Union européenne pour non respect des normes relatives aux particules fines dans quinze zones ou agglomérations, dont quatre en région PACA (Aix-Marseille, Avignon, Toulon, zone littorale urbanisée des Alpes Maritimes).

En France, les politiques visent trois types d’actions :

  • la surveillance de la qualité de l’air et l’information du public, confiées aux associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air,
  • la réduction des émissions de polluants,
  • indirectement, la diminution des populations exposées aux polluants.

Air PACA (ex AIRFOBEP et ATMO PACA) est l’une des 35 Associations françaises Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA). Les informations mises à disposition sont une aide à la décision pour de nombreux acteurs locaux confrontés à cette problématique (collectivités, industriels…).


Chiffres clés

  • En PACA, 900 000 personnes, soit 20 % de la population, seraient exposées à au moins un dépassement des normes de la qualité de l’air.
  • En PACA, l’exposition chronique à la pollution particulaire de la population de 6 agglomérations (Aix en Provence, Avignon, Cannes, Marseille, Nice et Toulon) causerait à long terme, 2500 décès anticipés annuels.
  • En France, l’exposition aux particules fines causerait 42 000 décès prématurés chaque année.

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