3- Des objectifs nationaux pour des modes de transport plus durables
Les principes du développement durable imposent de concilier développement économique (mobilité), social (droit au transport, accessibilité) et respect de l’environnement, avec une vision de long terme, notamment :
- limiter la consommation d’énergie,
- limiter les émissions de gaz à effet de serre,
- limiter l’impact environnemental (pollution de l’air, bruit, consommation d’espace, fragmentation des espaces naturels…),
- mieux gérer les réseaux de transport (congestion),
- donner la priorité aux transports collectifs.
La politique de l’État en matière de transport et d’infrastructures s’articule autour de quatre axes :
➜ 1. Optimiser le système de transport existant pour limiter la création de nouvelles infrastructures en :
- garantissant un haut niveau de sécurité des infrastructures
- garantissant un usage optimal des capacités du réseau en limitant les points de congestion,
- assurant la robustesse du système de transport.
➜ 2. Améliorer les performances du système de transport dans la desserte des territoires en :
- améliorant l’accessibilité multimodale des territoires
- assurant une bonne accessibilité aux services urbains tout en limitant les consommations d’espace
- améliorant la qualité du service rendu à l’usager.
➜ 3. Améliorer les performances énergétiques du système de transport en :
- rendant l’offre de transport à faible émission de gaz à effet de serre pertinente et performante,
- adoptant des pratiques d’entretien ou d’exploitation des infrastructures faiblement émissives,
➜ 4. Réduire l’empreinte environnementale des infrastructures et équipements de transport en :
- luttant contre les nuisances locales,
- luttant contre la pollution des eaux et des sols,
- confortant la biodiversité.
Conformément à la loi Grenelle 1, un projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT) a été élaboré par l’État. Ce projet fixe les orientations de l’État en matière de développement, de modernisation et d’entretien des réseaux d’infrastructures de l’État ainsi que de réduction des impacts de ces réseaux sur l’environnement. Il confirme la nette priorité donnée à l’amélioration des réseaux existants et au développement des modes de transports alternatifs à la route et à l’aérien.