2013-2014 : Basse Vallée de l’Argens (83), "territoires en mutation exposés aux risque"

Les villes se sont souvent développées dans des espaces exposés aux aléas naturels tout en produisant des situations de risques technologiques (fleuve, montagne, littoral, industries,…) Ainsi, se pose la question de la conciliation de ces deux objectifs d’aménagement et d’adaptation aux conditions naturelles et technologiques pour un aménagement durable du territoire.

Sur la vallée de l’Argens, le premier atelier a permis de faire l’état des lieux partagé du territoire. On a notamment constaté que les crues de juin 2010 ont servi de révélateur de l’étendue du territoire inondable et de sa vulnérabilité : le niveau de cette crue a été supérieur à la centennale pour l’Argens, mais ses affluents dans la basse vallée ont été beaucoup moins sollicités que lors de la crue de 2011 où leurs crues ont été proches d’une centennale.

Le

montre que plusieurs pistes de travail ont été évoquées dès ce stade :
  • définir un destin commun, une vision partagée pour cette vallée élargie et des perspectives de moyen et long termes
  • articuler un aménagement agricole et hydraulique avec des enjeux/attentes urbaines
  • développer la vallée en tant que destination, avec une multitude de destinations au sein de cette vallée

L’atelier 2 avait pour objectif de poursuivre un échange approfondi avec les collectivités et acteurs du territoire sur "quelles stratégies pour la vallée ?" à partir des piste de réflexions ébauchées précédemment, et a permis de dégager des grandes lignes de travail :

  • un projet à l’échelle de la vallée à vocation agricole et à usages urbains
  • l’eau, la géographie de cette vallée est avant tout une chance : un territoire en développement, un paysage exceptionnel, des terres encore préservées de toute urbanisation
  • des atouts à révéler et utiliser au mieux, des contraintes et dysfonctionnements à intégrer et résoudre
  • un territoire particulièrement dynamique et attractif qui doit être exigeant pour un aménagement ambitieux
  • des actions de résilience face aux inondations à préciser/à conjuguer sur l’ensemble de la vallée : amélioration de l’écoulement et de l’évacuation de l’eau, mesures d’urgence sur l’existant
  • une action spécifique sur des "adresses", des lieux stratégiques identifiés
  • un parc agricole et ses vocations/aménités à dessiner et à décliner/phaser en lien avec les question hydrauliques
  • identification d’enjeux de cour et moyen termes et des moyens d’action, boite à outils à partir des réflexions sur les différents sites

La

qui a constitué l’aboutissement de cette démarche propose de fédérer les acteurs autour d’un parc agricole équipé : concevoir un parc agricole comme nouveau développement ou nouvelle identité régionale
  1. A court et moyen termes, il s’agit donc d’approfondir les pistes de l’atelier dans le cadre d’une vision intégratrice pré-opérationnelle.
  2. A long terme, il s’agit de traduire le projet du parc agricole dans les documents d’urbanisme (SCoT, PLU et PDU).

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