1- Des transports largement dominés par la route en PACA
Le transport routier reste largement dominant, pour les flux de personnes et de marchandises.
Sur le CARTOPAS 2014 de la DREAL PACA :
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Pour le transport des personnes, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est aujourd’hui confrontée au phénomène d’étalement et de fragmentation urbaine, ce qui a pour conséquence d’accroître les déplacements quotidiens des résidents en éloignant l’habitat des zones d’emploi et de services, et de favoriser le véhicule particulier au détriment des transports en commun et des modes doux. En effet, les formes d’urbanisation ainsi créées sont en général conçues autour de l’usage de la voiture individuelle et il est difficile voire impossible d’y développer a posteriori une offre de transports en commun adaptée.
Au niveau régional, 8% des déplacements se font en transport en commun (13% dans les centres urbains), soit l’équivalent de la moyenne française (hors Île-de-France) : ce chiffre est faible au regard du caractère fortement urbanisé de la région. Bien que 88% de la population se concentre dans les grandes aires urbaines, la part des déplacements réalisés en mode doux est relativement faible (11% des déplacements de moins de 1 km sont réalisés en véhicule particulier). Seulement 30% des déplacements sont réalisés à pied et moins de 1% en vélo, chiffres légèrement au-dessous de la moyenne française (hors Île-de-France). Ceci souligne le potentiel de développement des modes doux sur le territoire, notamment pour les courts trajets qui s’effectuent en milieu urbain.
Les déplacements domicile-travail, qui représentent 20% des déplacements quotidiens (mobilité quotidienne locale), constituent également un potentiel d’optimisation important.
| En voiture | ||||||
| En transports en commun | ||||||
| Par un autre mode | ||||||
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Pour le transport de marchandises, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est un territoire doté d’infrastructures logistiques de qualité et en développement (par exemple le projet de transport combiné au niveau du port de Marseille), mais le fret routier y reste prépondérant.
Bien que le fret ferroviaire connaisse depuis quelques années un recul important - qui n’est d’ailleurs pas propre à notre région - il reste sur les moyennes-longues distances la meilleure alternative à l’augmentation continue du transport de marchandises par la route. Pour les flux Nord-Sud, le transport fluvial constitue également une solution compétitive, comme le prouve son développement dans la desserte des bassins ouest du GPMM.
Par ailleurs, chaque jour des flux importants de marchandises entrent, sortent et circulent en milieu urbain. L’impact de ces derniers kilomètres pour livrer les marchandises en ville est important, tant sur les consommations d’énergie que sur les émissions de polluants.
La voie maritime est une solution efficace pour le transport de marchandises et de passagers. Le transport maritime de marchandises facilite les échanges, il permet de massifier les quantités de marchandises transportées et est un mode de transport très rentable. Le transport de passagers permet de fluidifier les trafics routiers et désengorge les villes (1,5 millions de personnes transportées sur la rade de Toulon). La multi-modalité (ferroutage, voies fluviales, autoroutes de la mer) favorise le désenclavement des routes et une limitation des rejets polluants dans l’atmosphère.