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Points clés :
L’agriculture est en interaction très forte avec l’environnement puisqu’elle utilise et modifie directement les milieux naturels pour ses besoins de production.
Selon le type d’agriculture et de pratiques les impacts sur la biodiversité, les paysages, la qualité des sols, de l’eau et de l’air peuvent être positifs (maintien des infrastructures agro-écologiques : prairies permanentes, pelouses, plantes messicoles, bosquets, haies, bandes enherbées, fossés, mares, murets, ruisseaux…) ou négatifs, dans le sens d’un appauvrissement et d’une dégradation des milieux et des ressources naturelles (accroissement de la tailles des exploitations, intensification, spécialisation des cultures, utilisation d’intrants chimiques, cultures fortement consommatrices d’eau…).
En PACA, l’occupation du sol par l’agriculture est plus faible que dans d’autres régions et elle est soumise à la pression de l’urbanisation. Le pastoralisme contribue à l’entretien des paysages et des milieux naturels. La culture de terres arables participe à la préservation d’une nature ordinaire en milieu péri-urbain et d’un patrimoine identitaire (culture de la vigne, de l’olivier…). Mais certains modes de culture entraînent des impacts sur l’environnement. L’évolution vers une agriculture biologique est une orientation politique forte, qui rencontre un certain succès en PACA.
Chiffres clés
- L’agriculture utilise 16% seulement de la surface régionale
- La surface agricole utilisée diminue de 1,3% par an depuis 2000
- PACA est la 1ère région française de production de fruits (694 millions €) et de légumes (479 millions €)
- 13% de la SAU est certifiée en agriculture biologique, c’est la part régionale la plus élevée en France