Télécharger le chapitre "pêche et ressources halieutiques" de la version papier du diagnostic (juillet 2015) :

Points clés :

En région, la multiplicité des espèces exploitées, l’existence d’un plateau continental réduit, la présence du Rhône, d’étangs et de lagunes à l’intérieur desquels les poissons entrent et sortent en fonction de leur cycle biologique, ont amené les pêcheurs à pratiquer des techniques de pêche diversifiées et surtout saisonnières.
Au-delà de ces pêches traditionnelles, le secteur de l’aquaculture s’est développé autour de deux activités principales : la mytiliculture (élevage de moules) et la pisciculture marine.
La diminution de la biomasse et la hausse de mortalité par pêche posent la question de la surexploitation des stocks et donc de la durabilité de la pêche. L’utilisation des arts trainants (chalutage) et les mouillages des bateaux peuvent être responsables de dégâts parfois irréversibles sur les habitats marins. Toutefois, la mesure de ces phénomènes est difficile et il n’est pas possible actuellement de déterminer la part de responsabilité des différents sources de pression possibles : pêche professionnelle, pêche récréative, changements environnementaux, artificialisation du littoral…
Enfin, il est à noter que le littoral de la région PACA dispose d’un réseau dense d’aires marines protégées (avec notamment deux Parcs Nationaux (Port-Cros et Calanques) et de nombreux sites Natura 2000 littoraux. Ces zones préservées ne sont en aucun cas incompatibles avec la pêche.


Chiffres clés

  • 90% de pêche artisanale proche des côtes
  • Plus de 135 ports de plaisance et de pêche en région
  • dont 21 ont reçu la certification européenne « Ports Propres »

Partager la page

S'abonner